La chenille processionnaire du pin, de son nom scientifique « Thaumetopoea pityocampa », est en réalité une larve. En effet, il s’agit de la forme primitive d’une espèce de papillon de nuit. Comme son nom l’indique, elle vit dans les pins mais aussi dans les cèdres dont elle dévore les épines. Cependant, elle représente une menace pour les plantes hôtes mais également pour les hommes. Pour vous aider à vous en débarrasser, faites appel à Halte Nuisibles.
Caractéristiques physiques de la processionnaire du pin
À la sortie des œufs, les chenilles processionnaires du pin mesurent à peine quelques millimètres. Au fil du temps, elles vont se développer et donc prendre du volume. Cependant, ce processus peut être sujet aux aléas météorologiques. En effet, les chenilles auront du mal à se développer si elles manquent de chaleur.
Avant de muer en papillon, elles peuvent atteindre une taille de 4 centimètres de long. Elles prennent alors une coloration brun foncé et des taches rouges apparaissent sur différentes parties du corps. On retrouve également du jaune sur leur ventre. Par ailleurs, l’un des principaux signes distinctifs des chenilles processionnaires du pin est la couverture en poils de soie.
En été, après une transformation réalisée pendant le printemps, elles ressortent de la terre en papillons. Elles ont alors atteint leur forme adulte. En termes d’envergure, l’insecte pourra mesurer de 3,5 à 4 cm. Au niveau des couleurs, les ailes sont grises avec des rainures sombres. Le corps est légèrement brunâtre et se termine par un postérieur blanc. À cela s’ajoutent les petites antennes qui ont la forme d’un peigne.
Le passage entre les deux états (de larve à papillon) se fait selon un cycle bien précis. Les adultes s’accouplent dès qu’ils atteignent l’âge pour procréer. Le mâle et la femelle mourront à tour de rôle, une fois que les progénitures sont sécurisées. Il faut à peu près un mois pour que les œufs éclosent. Pendant l’automne, les chenilles prennent le temps de développer un abri pour passer l’hiver au chaud. Une fois les températures rudes passées, elles rejoignent la terre pour une autre mutation qui va durer quelques mois.
Les processionnaires du pin dangereuses pour l’homme
Les chenilles processionnaires passent les premiers instants de leur vie sur les rameaux de pins. En effet, les papillons adultes y déposent leurs œufs. De 150 jusqu’à 220 individus envahiront l’arbre au moment de l’éclosion. Ils y tisseront alors leur nid. Pour se nourrir, ces nuisibles s’attaquent en particulier aux aiguilles des conifères. Les effets qui en résultent sont alors dévastateurs pour l’arbre. Ce dernier sera affaibli de manière considérable. On peut observer des phénomènes de défoliations d’une intensité variable à l’endroit où les chenilles se sont installées. Cette fragilité laisse également le champ libre à d’autres parasites et nuisibles en tout genre. Dans la majorité des cas, l’arbre ne survit pas à ces attaques.
Les hommes peuvent aussi subir des effets négatifs de la part de cette chenille. Tout contact avec des insectes de plus de 1 mois et demi entraîne généralement des problèmes cutanés. Lorsque ce nuisible sent un danger, il n’hésite pas à projeter ses poils. Ces derniers contiennent de la thaumétopoéïne, une substance ayant des effets urticants. Cela peut alors provoquer de sérieuses allergies. Celles-ci se manifestent par des plaques rouges partout sur le corps.
En apparence, cela ne semble pas très grave. Néanmoins, tout dépend de la sensibilité de chacun. Chez certaines personnes, les conséquences peuvent être plus graves que chez d’autres. On évoque notamment des difficultés soudaines à respirer suite à une exposition à ces chenilles. De même, certains peuvent avoir des troubles de la vision. Dans le pire des cas, le résultat serait une importante chute de la tension artérielle suivie d’un évanouissement, signes de l’anaphylaxie. Il ne faut alors pas hésiter à aller aux urgences en cas de complications de ce type.
Il faut également faire attention si une chenille se trouve à proximité. En effet, les mini-dards des processionnaires du pin peuvent s’envoler à une certaine distance. Un grand journal d’information a par ailleurs expliqué que les animaux pouvaient également être victimes des attaques.
Les moyens efficaces pour lutter contre ce nuisible
La réussite d’une campagne de lutte contre la processionnaire du pin dépend de deux facteurs. Tout d’abord, il faut étudier la saison à laquelle on souhaite procéder. Ensuite, il faut adapter la méthode à la situation. Pendant l’automne, il faut pulvériser une bactérie spécifique qui s’accroche aux aiguilles de pin. Les larves qui s’en nourriront auront ainsi le système digestif perturbé et cela entraînera généralement leur mort. Cependant, cette méthode n’est efficace que si toutes les conditions météo nécessaires sont réunies. Si vous avez des doutes, n’hésitez pas à nous contacter. Chez Halte Nuisibles, nous saurons vous aider dans votre démarche.
Pour traiter des petites surfaces, il existe des techniques d’éradication plus basiques. C’est le cas notamment de l’échenillage (élimination manuelle des nids) ou la pose de nichoirs à mésanges. En effet, ces oiseaux raffolent des chenilles processionnaires du pin. Des études démontrent qu’avec une bonne densité de prédateurs au mètre carré, une autorégulation biologique se met en place. En outre, certains champignons et autres insectes sont aussi des ennemis naturels de la processionnaire du pin.
Toujours dans l’optique d’opter pour des solutions biologiques, le bouleau serait également un très bon répulsif. L’arbre dégage une certaine odeur que les processionnaires semblent détester. Les scientifiques ont aussi parié sur la confusion sexuelle grâce à des phéromones spécifiques. Le but est d’empêcher l’accouplement en piégeant les papillons mâles qui auront alors les sens perturbés.
Pour ceux qui souhaitent des moyens plus radicaux, il reste l’option des produits chimiques. Malgré une certaine efficacité, les dommages collatéraux sont cependant nombreux. D’autres insectes, pourtant inoffensifs, peuvent en être victimes. Sachez également que les insecticides sont interdits dans la plupart des milieux urbains. De nombreux foyers se contentent alors de ne plus avoir de conifères ni de pins sur leur propriété.
Sources :
https://www.lamesangeverte.com/fr/la-chenille-processionnaire-du-pin
https://jardinage.lemonde.fr/dossier-812-chenilles-processionnaires-eliminer.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Processionnaire_du_pin
https://chenilles-processionnaires.fr/chenille-processionnaire-du-pin.htm